Interview - Fabrice Vidal, Directeur Général de Caderas Martin

Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours professionnel et de ce qui vous a conduit à rejoindre l'entreprise Caderas Martin ?

J’ai rejoint Caderas Martin en tant que stagiaire à la fin de mes études, en 1999. J’ai tout de suite adhéré aux valeurs du cabinet (le sens du service et la recherche de qualité pour nos clients internationaux) et apprécié la clientèle très internationale, ce qui m’a conduit à devenir associé en 2007 puis directeur général depuis 2023.

 

Sur quels secteurs d’activités intervenez-vous, pour quels profils de clients ?

Le cabinet, fondé en 1978, a essentiellement une clientèle internationale. Son Japan desk, à l’origine du cabinet, représente 1/3 de son activité et les autres clients internationaux représentent un second tiers. Le Nordic desk, dont j’ai la responsabilité, représente une part significative de l’activité du cabinet.

Nous intervenons en tant qu’expert-comptable ou commissaire aux comptes dans des secteurs d’activités et des tailles de sociétés très variées, mais le plus souvent dans un contexte international.

 

Quelles sont les spécificités du cabinet comptable Caderas Martin ?

Nous sommes capables d’accompagner avec le même niveau de qualité de toutes petites structures (par exemple des sociétés étrangères non établies en France) autant que des entreprises ayant en France plusieurs milliers de salariés.

 

Comment suivez les évolutions des législations comptables et fiscales des différents pays où vous opérez ?

Nous accompagnons nos clients essentiellement sur les aspects français. Néanmoins, grâce à notre adhésion à l’association technique internationale AGN International, nous pouvons nous appuyer lorsque cela est nécessaire sur nos confrères à l’étranger.

 

Pouvez-vous partager quelques défis que vous avez rencontrés en travaillant avec des entreprises franco-finlandaises ?

Notre défi au quotidien, c’est de savoir faire preuve de pédagogie pour accompagner au mieux les directions financières en Finlande : savoir les rassurer, leur expliquer les spécificités, mais aussi les aider au quotidien : ce qui est évident pour un dirigeant français ne l’est pas forcément pour un dirigeant finlandais.

 

Quels défis comptables à court et moyen terme voyez-vous pour les entreprises en France ou en Finlande ?

Les défis que nous devons gérer aujourd’hui avec nos clients finlandais portent souvent sur l’automatisation et les systèmes d’informations. Il s’agit de concilier la volonté d’intégration internationale des systèmes informatiques des groupes avec la conformité fiscale en France.

 

Comment envisagez-vous le développement des relations commerciales franco-finlandaises à travers la Chambre de Commerce ?

Nous sommes très heureux d’être membre premium de la Chambre de commerce. Nous sommes persuadés que la France est un pays ayant énormément d’atouts et de débouchés pour accueillir les investissements finlandais… mais l’environnement français peut paraître complexe. Nous souhaitons donc œuvrer à le rendre plus simple et abordable.

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